Dans cet article, pour la journée de grève interprofessionnelle du mardi 1er octobre 2024,
Les rendez-vous
Assemblées générales par villes
- Aubervilliers (éduc), 10h à la Bourse du travail rue des 21 appelés
- Aulnay-sous-Bois (éduc), 10h à la Bourse du travail 19 rue Jacques Duclos
- Saint-Denis (interpro), 10h à la Bourse du travail 9-11 rue Génin
- Montreuil, 10h à la Bourse du travail 24 rue de Paris
Manifestation francilienne à Paris 14h Place Denfert Rochereau
Assemblée générale départementale 17h Bourse du travail de Paris, 3 rue du Château d'eau
Se mobiliser pour tout changer !
Tract de l'Union syndicale Solidaires - Télécharger le pdf
En 2023, Macron a imposé sa réforme des retraites malgré une forte opposition. Trois quarts de la population étaient contre et des millions de personnes ont fait grève et sont descendues dans la rue pour protester.
Même promulguée, sa réforme est toujours aussi injuste et rejetée. En obligeant les travailleurs et travailleuses à travailler deux années de plus, elle les use davantage et leur retire deux années de vie en bonne santé. Elle permet au capital de continuer à capter la majeure partie de la valeur ajoutée que les travailleur-ses produisent pendant ces deux années supplémentaires tout en maintenant leurs salaires à un niveau scandaleusement bas. Cette réforme empêche celles et ceux privé-es d’emploi de pouvoir accéder à la retraite en les maintenant au chômage et au RSA et en les culpabilisant.
Cette réforme est néfaste pour l’immense majorité de la population et particulièrement pour les femmes : elle doit donc absolument être abrogée.
La réforme des retraites de 2023 ne répondait à aucune nécessité de financement. Malgré les déclarations alarmistes, le système de retraite se porte plutôt bien et est même excédentaire depuis 2021. Pour assurer le financement de nos retraites, les solutions ne manquent pas.
- Augmenter le taux d’emploi par le partage du temps de travail à 32h et les embauches massives dans les secteurs prioritaires et notamment les services publics.
- Augmenter les salaires et les minima sociaux et parvenir enfin à l’égalité salariale femmes/hommes.
- Supprimer les exonérations de cotisations sociales qui ne profitent qu’au patronat,à la finance et aux classes sociales aisées.
- Augmenter les taux de cotisations pour alimenter la protection sociale, mettre en place une cotisation sociale sur les dividendes…
Ces mesures permettraient de revenir à une retraite à 60 ans à taux plein pour toutes et tous et à 37,5 annuités de cotisation maximum.
Cependant, Macron refuse ces changements car ils contredisent toute sa politique au service des patrons depuis 2017.
Alors que la crise politique est loin d’être résolue, que le danger de l’extrême droite perdure, il est urgent pour le mouvement social d’imposer ses revendications. L'abrogation de la réforme des retraites de 2023 est l’une de ses priorités.
À partir du 1er octobre, on se met toutes et tous en grève et dans la rue. Il est temps de reconquérir nos droits piétinés par Macron et les capitalistes. Après le mouvement social de 2023, il est temps de terminer le travail.
Le 1er octobre, en grève pour arracher des victoires !
Tract de la Fédération SUD éducation - Télécharger le pdf
SUD éducation appelle les personnels à se mobiliser par la grève le 1er octobre prochain pour faire entendre notre exigence d’une vraie politique de justice sociale ! Le gouvernement est largement affaibli, il n’a aucune légitimité. Sa politique au service des plus riches et des extrêmes droite doit cesser. Par la mobilisation massive dans tous les secteurs, nous allons construire un rapport de force capable d’imposer des mesures pour une société plus écologique et plus juste.
Pourquoi se mobiliser le 1er octobre ?
→ Nos revendications sont majoritaires dans le pays :
- l’augmentation des salaires et du SMIC, ainsi que leur indexation sur les prix ;
- l’abrogation de la réforme des retraites ;
- le développement des services publics (transports, santé, éducation, Poste…) sur tout le territoire.
→ Le gouvernement et l’extrême droite s’allient pour nous imposer une société violente qui discrimine les individus en fonction de leurs origines, de leur religion réelle ou supposée, de leur genre, de leur orientation sexuelle, du handicap.
→ Le budget de l’année 2025 va prochainement être présenté à l’Assemblée nationale à partir du 1er octobre, il faut que l’école participe à préparer la société de demain :
- par la rénovation du bâti scolaire afin de le désamianter et de réduire les consommations d’énergie ;
- par l’attribution de moyens à l’école pour recruter davantage, mieux rémunérer, et baisser le nombre d’élèves par classe;
- par la création d’un statut de la Fonction publique pour les AESH et par la titularisation des personnels contractuels ;
- par la refonte et l’élargissement au lycée de la carte de l’éducation prioritaire et une hausse des moyens ;
- par l’abrogation des réformes de tri social, des réformes Banquer au Choc des Savoirs.
En finançant l’école privée, l’État finance la ségrégation sociale et scolaire !
Lorsqu’un établissement défavorisé se trouve à côté d’un établissement plus favorisé, dans 85% des cas, ce dernier est un établissement privé. L’enseignement privé s’est embourgeoisé depuis 2017 à mesure que le service public d’éducation a perdu en mixité. SUD éducation s’oppose à la politique du ministère d’encourager la mixité sociale dans le privé. Au contraire SUD éducation revendique l’arrêt du financement de l’école privée par l’argent public afin de rétablir de la mixité sociale dans les écoles publiques. En finançant à 75% l’école privée (au moins 10 milliards par an), l’État finance la mise en concurrence du service public d’éducation, en payant pour une école privée à 96% catholique pour les plus riches.
Pour SUD éducation, il est plus que jamais temps de reprendre le débat sur la fin du dualisme scolaire à l’occasion des débats sur le budget 2025 :
- en mettant fin au financement public de l’enseignement privé ;
- en nationalisant l’enseignement privé, sans indemnité ni rachat, et en transférant ses personnels dans les corps correspondants de l’enseignement public.
En grève le 1er octobre, pour améliorer la vie de tou·tes !
Voir aussi
Appel de l'intersyndicale éducation 93
Modèle de déclaration d'intention de grève pour les professeur⋅es des écoles exerçant dans le 1er degré :
1er degré : Modèle de déclaration individuelle d’intention de grève année 2024-2025
Sur le site de l'union départementale Solidaires 93 :