DHG des collèges et SEGPA 2023, et documents d'analyse et d'explication en fin de mail
Le CSA départemental est l'instance qui distribue les moyens (classe, heures, poste vie scolaire) sur le département. Par ailleurs vu la difficulté d'obtenir des audiences, c'est aussi pour le syndicat et de nombreux établissements une tribune pour faire remonter les besoins, en particulier des collèges.
Ainsi même si ça ne fait pas partie de l'ordre du jour, il est possible de transmettre toutes les revendications qui semblent pertinentes que ce soit les créations de postes en vie scolaires, de recrutement d'AESH, d'infirmier·ères, assistant·es sociaux·ales, ouverture de classe, besoin de création de collège sur une ville, si possible avec quelques éléments permettant à notre mandaté·e de présenter au mieux les situations et d'argumenter face à la hiérarchie. Pour tous les retours et questions sur la DHG ou les revendications concernant ce CSA écrire à csa.2nd@listes.sudeducation93.org ou appeler au 01.55.84.41.26 ou au 06.88.66.47.23.
Lors des CA de janvier / février vous serez amené·es à voter les tableaux de répartition de moyens (TRM) qui déterminent les créations et suppressions de postes.
Préparer son HIS
Nous conseillons d'organiser une heure d'information syndicale ou une AG avec les collègues pour étudier la DHG et échanger sur les revendications et la position à adopter en CA. Les tableaux d'analyse et l'infographie ci-dessous ainsi que le guide Comprendre sa DHG ( qui contient de nombreux conseils) permettent de préparer et d'animer cette discussion. Vous y trouvez notamment les heures par élèves, élèves par divisions, heures supplémentaires.
En pièce jointe ci-dessous tu trouveras un modèle de lettre de dépôt d'HIS ainsi que le guide.
Tableaux d'analyses :
Déclaration liminaire
Disponible ci-dessous
Le tract
Exemple de motions de CA
A ADAPTER A LA SITUATION LOCALE
Les élu·e·s du Conseil d’administration du collège _______ de ________ réunie·s ce jour, présentent cette motion expliquant leur vote contre la répartition de la DHG de la rentrée scolaire 2023-2024.
Ils et elles dénoncent globalement la faiblesse des moyens alloués à l’établissement, insuffisants à assurer correctement leurs missions, et à assurer la réussite de tou·tes les élèves.
Cette dotation ne permet pas de mettre en place les groupes réduits nécessaires notamment en sciences, en langues… et ce sur tous les niveaux.
Elle ne permet pas de financer tous les projets et dispositifs portés par l’équipe éducative.
Ils et elles constatent que les politiques d’économie en cours au ministère de l’éducation nationale depuis de trop nombreuses années sont toujours d’actualité : les suppressions de poste continuent alors que la France figure parmi les pays européens avec les classes les plus chargées, et qu’il est démontré depuis maintenant très longtemps que la diminution du nombre d’élèves par classe est le facteur principal de la réussite des élèves, et le moyen le plus efficace pour réduire les inégalités.
Ils et elles constatent que pour poursuivre cette politique destructrice, le nombre d’heures supplémentaires imposées au collège est de nouveau très important, ce qui détériore grandement les conditions de travail des enseignant·es et les rend moins disponibles pour les élèves.
Ils et elles dénoncent l’absence de moyens supplémentaires destinés aux élèves au titre du classement REP/REP+ du collège.
Ils et elles dénoncent le non respect des seuils annoncé/prévisible pour les niveaux 6e/5e/4e/3e, malgré le classement du collège en éducation prioritaire. Ils et elles rappellent que le nombre moyen d’élèves par classe est de 25 au niveau national, mais que la majorité des collèges ne relève pas de l’éducation prioritaire.
Enfin, les personnels dénoncent la décisions brutale de supprimer la technologie en 6e, annoncée par voie de presse à la dernière minutes, et imposée pour créer un dispositif de soutien à moyens constants. Les sciences et technologie sont des disciplines indispensables à la formation des futur·es citoyen·nes, et le soutien en mathématique et en français ne doit pas se faire au détriment d’une autre matière. Il est nécessaire de doter les établissements d’heures dédiées à ce soutien.
Mais il est aussi nécessaire d’augmenter les dotations pour réduire les effectifs par classe, d’embaucher les infirmièr·es, assistant·es sociaux·les, conseillè·res d’orientation psychologue, AESH, AED, AP, médecin·ennes scolaires. Il est nécessaire de donner des moyens conséquents pour la formation continue des personnels, pour la mise en place et l’accompagnement des projets d’équipe sur le terrain.
C’est d’un investissement massif dont l’école à besoin, en particulier en Seine-Saint-Denis où elle semble bien souvent laissée à l’abandon ; pas de réformes autoritaires qui ressemblent davantage à un plan de communication qu’à une politique éducative ambitieuse.
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