Communiqué - Beaucoup de questions et d'inquiétudes !
L’école d’Estienne d’Orves (Montreuil) devrait être, dès janvier 2023, le lieu de très importants travaux de
construction, puisque le projet est d’édifier - sur deux ans - la nouvelle maternelle Guy Môquet, en grande partie dans la
cour actuelle de l’école élémentaire.
Nous, agent.e.s de service, parents d’élèves FCPE, équipe d'animation et équipe enseignante, nous posons de
nombreuses questions et sommes inquiets, notamment quant aux garanties de sécurité et aux nuisances sonores pour
toutes les personnes sur le site (élèves et personnels) durant le temps des travaux.
Tout d’abord, nous souhaitons avoir un calendrier précis des différentes phases des travaux.
La sécurité :
- Nous voulons savoir comment les élèves et nous-mêmes allons être protégés pendant la phase de destruction des
bâtiments (« Les Goélands ») sur le terrain jouxtant notre cour de récréation. Ces bâtiments contiennent de l’amiante
(visible à l’œil nu puisque les toits sont en fibrociment).
- Nous voulons également savoir où les déchets vont être stockés et comment ils seront acheminés hors du périmètre
de l’école.
- Nous demandons des mesures des taux d’exposition aux produits toxiques : amiante, plomb, composés volatiles
organiques..., durant les deux ans de travaux pour être sûrs que les taux autorisés sont respectés. Avoir des garanties
quant à ces mesures (qui s’en chargera ? Comment serons-nous informés ? A quelle fréquence ces mesures seront-
elles faites ?).
- Nous souhaitons savoir quelles seront les voies de circulation que pourront emprunter les élèves et comment elles
seront sécurisées, notamment pour l’accès au gymnase ? Comment sera organisée la circulation des engins, petits et
gros ? Pour cela nous devons disposer des différents plans de circulation des personnes et des engins bien avant le
début des travaux de construction sur la cour de l’école afin que nous puissions nous organiser.
- Sommes nous assurés que les entreprises auront des combinaisons désinfectées avant d’entrer dans nos locaux ?
Qu'il y aura des bâches tout autour du chantier de l'amiante pour éviter les volatiles ?
Les arbres
- Nous voulons une nouvelle proposition concernant la végétalisation de la cour et le long de l’actuelle palissade. Il est
envisagé d’abattre plus des deux tiers des arbres. La mairie nous a assuré que, pour un arbre abattu, trois arbres
seraient replantés. Mais la dimension des arbres n’aura évidemment rien à voir. Les arbres actuels procurent de vastes
zones d’ombre bien utiles lors des périodes de fortes chaleurs de plus en plus fréquentes. Les arbres replantés seront
jeunes et procureront peu de fraîcheur. Cela s’est vu dans l’école Stéphane Hessel où la végétation replantée était
minuscule et où de nombreux arbrisseaux n’ont pas survécu. Bilan : une cour exposée en plein soleil, inutilisable aux
périodes les plus chaudes. Nous demandons à minima la conservation des arbres qui longent actuellement la cour.
Les nuisances sonores :
On nous a assuré que le gros des travaux s’effectuerait pendant les vacances. Nous parlons de la destruction de
plusieurs petits bâtiments, de la construction d’une école de 10 classes, de l’agrandissement de notre bâtiment actuel
pour accueillir un nouveau réfectoire. De ce fait, nous souhaitons avoir la garantie que les travaux les plus bruyants se
feront hors de la présence des enfants. Notre outil de travail étant la parole et l’écoute, il est impensable de travailler
dans le bruit pendant deux ans. Nous avons demandé aux représentants de la Mairie une délocalisation sur un autre site
le temps des travaux, il nous a été répondu que ce n’était pas envisageable.
Nous voulons savoir quels seront nos recours si les nuisances sonores dépassent les niveaux autorisés pour des
enfants et de disposer d’appareils permettant de mesurer le bruit des travaux.
Une école inclusive :
Nous exigeons de rendre un toilette, par étage, accessible aux personnes en fauteuil. Un ascenseur va être installé sur
le bâtiment actuel afin d’accueillir des élèves en fauteuil, mais aucun aménagement des toilettes n’est prévu aux étages.
Il est inconcevable que les enfants soient obligés de descendre au rez de chaussée pour se soulager.
La cantine :
Dernière question, lors des travaux du premier réfectoire,il ne restera qu'un réfectoire de 100 places pour accueillir les
près de 300 élèves qui mangent à la cantine . Quelle solution est envisagée par la mairie pour les faire tous manger en
moins d'une heure trente ?
Nous voulons donc des garanties sur le fait que nous pourrons travailler sereinement en restant à d’Estienne d’Orves
durant la durée des travaux et après !
Toute l'équipe encadrante et les parents d'élèves FCPE de l'école d'Estienne d'Orves
