Le jeudi 16 février, plusieurs personnels de l’établissement ont constaté des faits préoccupants dans la gestion du blocus mis en place par les élèves. Alors que le blocus était totalement pacifique, un nombre important de policiers a été dépêché devant l’établissement. Les EMS étaient également présents.
A au moins deux reprises, les relations se sont tendues entre les forces de l’ordre et les élèves. Tôt le matin, certains policiers ont menacé les élèves de faire usage de gaz lacrymogène à leur encontre, malgré l’ambiance détendue et bon enfant. Plusieurs élèves ont été choqués de la menace, alors même que les échanges étaient nombreux entre eux et les policiers. Plus tard dans la journée, certains membres des forces de police ont cédé à l’invective, proférant également des menaces de garde à vue, face à des élèves, encore une fois, totalement calmes et tranquilles. Les élèves, formant une simple chaîne humaine, ont été sans ménagement et sans sommation poussés sur les côtés.
La présence disproportionnée des forces de l’ordre a davantage tendu la situation qu’elle ne l’a apaisée. Chacun est dans son rôle, et si les forces de police sont mobilisées pour ouvrir le blocus et le rendre filtrant, nous refusons que les élèves du lycée aient à subir des intimidations.
L’intersyndicale dénonce ces moyens violents de s’adresser à des élèves non violents, ayant par ailleurs publié un communiqué sur leur mouvement et ayant été reçus en mairie le 7 février afin d’expliquer leurs revendications quant au large mouvement social contre la réforme des retraites.
L’intersyndicale du lycée Evariste Galois - Noisy le Grand