Des pistes pour soutenir les familles d'élèves à la rue !
Obtenir un rendez-vous avec l’assistant-e social de secteur
Dans tous les cas il faut obtenir un rdv avec l'AS de secteur, donc pouvoir prouver la dernière domiciliation. Il faut commencer par ça. L'AS lance ensuite un SIAO qui accélère tout vis-à-vis du 115 (s'assurer que c'est fait). Le DAL peut bien sûr aider à toutes les étapes, un accompagnement est nécessaire de toute façon, DAL ou autres soutiens.
Appeler le 115
Il faut appeler le 115 même s'ils ne répondent pas car ils enregistrent le nombre d'appels émis. S'il y a un enfant de moins de 3 ans l'ASE est compétente, ça accélère (théoriquement) les choses.Pour le 115, notre expérience est qu'un hébergement est proposé pour les femmes avec enfants, mais souvent loin (tickets de transport fournis dans certains cas). Le problème est que ça ne répond presque jamais au 115.
Il faut appeler pendant des heures dès le matin. À noter que certaines associations comme Médecins
du Monde acceptent parfois de faire des justificatifs de "non-réponse au 115" si la personne appelle depuis leurs locaux et que ça ne répond pas. C'est utile pour faire un dossier DAHO ou DALO.
Se rapprocher des associations
- Le DAL, Droit Au Logement
- CAD Asso, Collectif accès au droit
- Médecins du monde. A saint Denis, 8 rue des Blés par exemple.
- Utopia 56 pour de l’hébergement solidaire.
Caisses de solidarité, soutien de la communauté éducative !
- Pour une mise à l'abri immédiate il n'y a que la solidarité locale autour de l'école et les réseaux militants pour trouver des hébergements. Peut-être que des camarades sur vos villes ont des infos sur des squats qui accepteraient d'aider, ou d'autres pistes. Voir avec les UL et/ou l'AG interpro.
- Faire des cagnottes en ligne ouverte à faire tourner auprès des parents d'élèves élus et autres parents, ainsi qu'aux enseignant.e.s, permet de payer des chambres à l’hôtel ou dans des foyers.
( même si cela reste précaire dans la durée).
- Faire du lien régulier sur l'école permet aussi de continuer à chercher des solutions, et les parents peuvent aussi beaucoup aider. A ne pas négliger.
- En faisant un café-parent devant l'école et en récoltant des sous/affaires/contacts/locaux à prêter par des associations ou autre, régulièrement. Faire des événements festifs réguliers devant l'école ou localement pour récolter des sous et médiatiser leur situation peut accélérer l'accès à un hébergement.
Faire des activités avec les enfants, avec des parents du secteur, peut casser l'isolement des familles à la rue (associations autour à mettre en contact...).
- Voir s’il y a une maison des femmes ou des parents dans votre ville, à sonder si réseau de soutien intéressant.
- Interpeller les élus.
UN TOIT POUR TOUTES ET TOUS, C’EST UN DROIT ! AUCUN E ENFANT LA RUE !
Document réalisé grâce aux différentes interventions de militant-es à SUD Éducation 93 sur les listes de mails interne au syndicat.