Le jour de la prérentrée, le 1er septembre, le gestionnaire annonce en réunion plénière que l’équipe des agents est en sous-effectif. Comment pourrait-il en être autrement quand dans le même temps, des collègues qui étaient en poste au lycée jusqu’au 14 juin 2024 se voient mises à la porte par la Région de façon totalement irrégulière !
Deux collègues agentes, Mme Ngyangika et Mme Gémieux, ont inscrit le 6 mai 2024 dans le registre de santé et de sécurité au travail (RSST) des faits avérés de violences verbales, physiques, de menaces et d’intimidations et ne sont à ce jour toujours pas entendues, malgré leurs demandes répétées. La seule action du pôle talents de la Région a été de les déplacer en juin, puis de les renvoyer en juillet.
Nos collègues contractuelles, qui ont travaillé à nos côtés en 2023-2024, ont appris par mail le non-renouvellement de leur contrat au 1er septembre, se retrouvant sans emploi, sans ressources, sans jamais avoir été reçues par le service RH de la région. Le traitement des situations est scandaleux, inique et semble répondre à la loi du plus fort !
Ces collègues, mères de famille, sont très affectées ; cette situation a de graves répercussions sur leur état de santé physique et morale.
Le lundi 9 septembre, une délégation d’enseignant.es a été reçue afin que les membres des services RH puissent « exposer les raisons du non renouvellement de contrat » de nos collègues mais…. Sans les collègues elles-mêmes ! Madame Lefebvre et M. Gerfaux, responsables du pôle Talent, et M. Atchouk, chargé de l’éducation auprès de la Présidente de Région, ont refusé de les recevoir et n’acceptaient de parler qu’avec des professeur.es mobilisé.es. C’est encore une fois faire preuve du plus grand mépris à l’égard des femmes agents de restauration et d’entretien employées par la région.
C’est pourquoi le jeudi 26 septembre 2024 nous serons à nouveau en grève et devant l’hôtel de Région, le jour où se tient le Conseil Régional, pour dénoncer la gestion scandaleuse, arbitraire, sexiste, méprisante et la non prise en compte de la dénonciation d’actes de violences verbales et d’intimidation d’une femme sur son lieu de travail par plusieurs personnels territoriaux.
Comment se fait-il qu’en 2024, des agentes victimes de violences verbales et physiques dans le cadre professionnel qu’elles consignent dans un outil d’alerte officiel soient réduites au silence, humiliées, et de fait, sanctionnées ?
Nous demandons la réintégration de nos collègues et le renouvellement de leur contrat.
Rejoignez-nous le jeudi 26 septembre devant l’Hôtel de Région à la Mairie de Saint-Ouen pour interpeler les élu.es sur la gestion inhumaine réservée aux femmes contractuelles employées par la Région !
Contact : lprimbaudpersonnels@gmail.com