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Luttes départementales et nationales
Intolérables pour les lycée·ne·s et les enseignant·e·s, refusons collectivement la mise en place des E3C !
La fédération Sud éducation a pris position dès le mois d’octobre 2019 contre la mise en place de ces E3C en appelant à refuser ce bac local en contrôle continu de formation qui aboutirait à des diplômes maisons qui n’auraient bien évidement plus du tout la même valeur avec la procédure de tri d’accès au supérieur mise en place par Parcoursup.
Le bachotage permanent au détriment des apprentissages.
Après seulement un trimestre et demi de cours, les élèves de première doivent déjà passer trois épreuves. Au troisième trimestre, ils et elles devront composer sur trois autres épreuves. A cela s’ajoute les évaluations du contrôle continu qui compte désormais pour 10 % de la note du bac. Ce nombre important d’évaluations met élèves et enseignant.es en situation de bachotage constant. On nous contraint à travailler davantage la méthodologie pour se préparer au format spécifique de chaque épreuve plutôt que la réflexion.
La rupture du caractère national de l’examen.
La généralisation du choix local des sujets nous mène, comme nous l’avions prévu, vers une multitude de « bacs maison » dont la valeur sera celle de la « réputation » du lycée et du département d’origine. L’équité de traitement reste très relative avec des corrections prévues à l’interne.
Les conditions d’un véritable examen ne sont pas remplies.
Les sujets n’étant pas infinis, les élèves pourraient connaître à l’avance des sujets tombés dans d’autres lycées. Par ailleurs, dans de nombreux établissements les conditions d’examen (surveillant·e·s, élèves par salle) ne sont pas conformes aux préconisations ministérielles de faire passer les E3C durant les heures de cours et à 35 élèves par salle.
Une impréparation totale du côté du ministère.
L’accès à la Banque nationale de sujets promise en septembre n’a été possible que le 9 décembre ce qui n’a pas permis de préparer les élèves. Beaucoup de sujets proposés dans la Banque nationale se révèlent infaisables. Enfin, coquilles ou erreurs ne sont pas rares du fait de la précipitation demandée aux concepteurs et conceptrices, ce qui réduit les possibilités de choix.
Alors que les épreuves de contrôle continu sont prévues dès la fin du mois de janvier, un fort mouvement de refus est en train de monter en Île-de-France et dans toute la France.
Sud éducation 93 soutient le mouvement de refus des lycées mobilisés et appelle à l’amplifier notamment par la grève lors du passage des examens en contrôle continu. Nos préavis couvrent les collègues en grève pour ce motif.
Nous soutiendrons, comme s’y sont aussi engagée les intersyndicales académique SUD, SNES, CGT, FO, et nationale, les initiatives des établissements qui refusent de choisir les sujets, de corriger ou notent au-dessus de la moyenne les copies. (Voir article les conseils de Sud éducation)
Sud Éducation 93 continue donc de revendiquer :