Il y a deux ans notre collègue Christine Renon se suicidait mettant en cause ses conditions de travail et la souffrance qu’engendraient la démultiplication des tâches et la mise en échec de la part de l’institution. Son suicide et sa lettre avaient ouvert la voix des travailleurs·ses de l’éducation et mis en exergue toutes leurs souffrances. Aujourd’hui nous réaffirmons notre tristesse dans la perte de notre collègue. Par ailleurs nous jugeons l’institution coupable ! Celle-ci a tenté de se défausser en réalisant une pseudo expertise vide.* Le lot de réformes néolibérales qui visent à casser l’éducation publique et le statut des profs ont un impact direct sur la vie et la santé des travailleurs·ses et des élèves. Nous ne laisserons pas la mort de notre collègue être instrumentalisée pour faire passer la loi Rihlac, mesure qui fait des directions d’écoles des petit·es chef·fes d’entreprise ni à Marseille, ni ailleurs ! Comme a su le faire Macron dans son discours de rentrée.
Deux ans après la mort de Christine Renon, nous ressentons toujours autant de tristesse mais aussi de la colère face à cette institution qui écrase les travailleurs·ses de l’éducation .
Nous continuerons à nous battre pour une éducation de qualité et pour une société libérée de toute exploitation et de toutes oppressions.
Ainsi pour rendre hommage à notre collègue et montrer à la hiérarchie que nous ne l’oublions pas, nous vous proposons de réaliser une photo avec la pancarte ci-dessous depuis vos salles des profs et à la repartager avec le #ChristineRenon
* Notre analyse complète du rapport ici