Une mobilisation puissante et HISTORIQUE !
Depuis janvier, les travailleurs et travailleuses ont exprimé leur rejet massif de la réforme des retraites par la grève, les manifestations et les actions de blocage. Face à la colère sociale, le gouvernement a fait le choix du passage en force. L’allocution présidentielle du lundi 17 avril et les sorties médiatiques ne font que confirmer le mépris de l’exécutif pour les millions de travailleurs·ses en lutte.
Macron, ne veut pas nous entendre, il faut hausser le ton !
Tous les jours des rassemblements sont organisés partout où les ministres comme le président se déplacent. La contestation ne s’est donc pas tue, malgré l’inquiétante multiplication des violences policières et des arrestations arbitraires. Plusieurs de nos collègues ont été blessé·es ou se sont retrouvé·es injustement en garde-à-vue. Tout est mis en oeuvre pour terroriser et faire taire celles et ceux qui luttent. Mêmes les casseroles sont frappées d’un arrêté d’interdiction !
LA CASSE DU SERVICE PUBLIC D’EDUCATION, C’EST TOUJOURS NON !
En Seine-Saint-Denis, la casse du service du public d’éducation s’accentue : les moyens alloués pour la prochaine rentrée connaissent une baisse drastique. Nous demandons des recrutements massifs de personnels enseignant·es, médico-psycho-sociaux, vie scolaire, AESH afin que chaque élève puisse bénéficier d’une scolarité de qualité.
Où sont passés les 10% inconditionnels pour tout·es promis par Macron ? Non au Pacte !
Nous avons besoin de véritables revalorisations salariales pour tou-tes et non des primes qui n’entrent pas en compte dans le calcul de nos retraites. Les annonces du Socle comme du Pacte sont à cet égard inacceptables. C’est insuffisant et viendrait accentuer les inégalités déjà à l’oeuvre entre enseignant·es du 1er degré et du 2nd degré ; entre femmes et hommes.
En multipliant les missions et en organisant la concurrence entre les enseignant·es, le Pacte promet de déstabiliser les équipes et les établissements. Il est un prétexte pour exiger toujours plus de travail avec toujours moins de personnels. Pour ces raisons, toutes les organisations ont quitté les négociations début mars !
Les AESH toujours autant méprisé·es !
Il n’y aura pas d’augmentation de salaire en deçà de 9 ans d’ancienneté pour elles. Et ce gouvernement ne répond toujours pas à l’urgence de créer un vrai statut avec un vrai salaire. Les méfaits de la politique BLANQUER continuent ! Non au boulot de 16 à 64 ans !
Dans 1er degré, nous continuons de demander l’abrogation de la loi Rilhac dont les projets de décret sont en cours. Le pilotage par les évaluations et les prescriptions pédagogiques ministérielles étouffent les équipes du premier degré jusqu’au lycée.
Au lycée, les résultats de spécialités, publiés le 12 avril, viennent confirmer les craintes que les collègues exprimaient depuis la réforme Blanquer : une année de terminale morcelée par des échéances lourdes et stressantes entre épreuves de spécialités et dossiers de candidatures sur parcoursup. Résultat : le renforcement du tri social à travers un accès rendu plus difficile aux études supérieures. Logique déjà en oeuvre dans la casse du lycée professionnel voulue par Macron qui veut nous faire bosser de 16 à 64 ans !
Nos organisations syndicales apportent leur soutien aux rassemblements suivant les déplacements des membres du gouvernement et appellent à les rejoindre. Elles exigent l’abandon du Pacte et appellent donc toutes et tous les personnels à refuser de le signer. Elles continuent de revendiquer une augmentation indiciaire sans contrepartie.
Elles appellent l’ensemble des personnels de l’éducation à rejoindre les manifestations du 1er mai, que ce soit à Paris ou ailleurs.
Pour cette journée de lutte pour les droits des travailleuses et travailleurs, soyons toutes et tous dans la rue, faisons-nous entendre !
La lutte pour le retrait doit continuer !