Les élèves des collèges et lycées du 93 subissent depuis la rentrée scolaire le manque de personnels qui empire chaque semaine. Les retours du terrain sont alarmants : les élèves perdent des centaines d’heures de classe et n’ont pas accès aux services sociaux et médicaux auxquels ils et elles ont droit.
La liste des établissements dans lesquels les postes du pôle médico-social ne sont pas pourvus est longue. Les conséquences de ces défauts de service public sont particulièrement graves pour nos élèves et pour leur santé.
- Au lycée Descartes à Tremblay, les deux postes d’infirmier·e ne sont pas entièrement pourvus, le poste de PsyEN est vacant ainsi qu’un demi-poste d’Assistant·e de Services Sociaux.
- Au collège Michelet de Saint-Ouen, l’Assistant·e de Services Sociaux n’est pas remplacé.e, un demi-poste d’infirmier·e n’est pas pourvu.
- Au collège République de Bobigny, il manque toujours un·e infirmier·e.
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De même, on observe une augmentation très importante du nombre de classes sans enseignant·es : les personnels ne sont pas remplacé·es lorsqu’ils et elles sont en arrêt maladie et de trop nombreux postes ne sont pas pourvus depuis la rentrée. Les élèves qui subissent ces postes vacants et ces non-remplacements voient leur scolarité largement entravée. Depuis le début de l’année :
- Au collège Triolet de Saint-Denis, certaines classes n’ont pas de professeur de physique-chimie
- Au collège La Courtille de Saint Denis, certaines classes n’ont pas cours d’anglais depuis le
- Au lycée Evariste Galois de Noisy-le-Grand, il manque un·e enseignant·e en physique chimie et en lettres-anglais.
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Ce manque de personnels résulte des 7900 suppressions de postes menées par le ministre Blanquer depuis 5 ans et de la maltraitance à l’égard des personnels non-titulaires dans l’académie.
SUD éducation 93 revendique un plan d’urgence pour l’éducation dans le 93 avec :
- la titularisation des personnels non-titulaires.
- l’ouverture de postes au concours afin de permettre la création massive de postes.
