La Courneuve : manque de moyens humains et matériels au collège Politzer

Courrier des personnels du collège Georges Politzer de La Courneuve, soutenu·es par les sections CGT, FSU et Solidaires à l’attention de Monsieur Stéphane Troussel, Président du Conseil départemental concernant le manque de moyens humains et matériels sous la responsabilité du département.

Monsieur le Président du Conseil départemental,

Nous vous alertons sur le manque de personnels ATTEE dont souffre notre collège, ainsi que sur les difficultés matérielles relatives à l’équipement informatique que nous rencontrons.

En effet, un poste à temps plein et un contrat CAE sont actuellement non-remplacés par vos services, ce qui entraîne, outre une surcharge de travail et de l’épuisement chez nos collègues ATTEE, une dégradation des conditions d’apprentissage et de travail pour les élèves comme les personnels. Des contrats d’insertion renouvelés à la semaine ne sauraient en aucun cas tenir lieu de solution pérenne.

Nous avons également eu la désagréable surprise de constater, à la rentrée de septembre, que l’ensemble de notre parc informatique (des ordinateurs datant de 2021) avait été remplacé par des ordinateurs plus anciens (datant de 2019). Personne n’en avait été avisé, et cet « échange » s’est même opéré en cisaillant les antivols, acquis sur les deniers de l’établissement, qui équipaient lesdits ordinateurs ! L’obsolescence de ces « nouveaux » équipements s’ajoute à une perte totale d’emprise sur notre outil de travail : notre référente TICE ne peut plus installer le moindre logiciel ni régler le moindre souci technique, puisque tout passe désormais par des « tickets »… Cette situation pénalise
lourdement nos élèves auxquels nous sommes censés faire acquérir des compétences numériques.

Si nous nous réjouissons de la rénovation programmée de notre collège à échéance de cinq années, nous souhaitons pouvoir continuer d’ici là à bénéficier et faire profiter nos élèves de conditions d’apprentissage et de travail dignes et propices.

Veuillez croire, Monsieur le Président, à notre attachement au service public d’éducation.