Dans cet article :
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- Agenda : les rendez-vous d'AG et de manifestation
- Tract de SUD éducation 93 : défendons le service public !
- Communiqué de l'intersyndicale éducation Jour de carence, salaires, conditions de travail, le mépris, ça suffit ! Toutes et tous en grève le 5 décembre
- Communiqué de l'intersyndicale Fonction publique Mobilisation sur l’ensemble du territoire le 5 décembre
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Agenda
AG de grève locales
- Aubervilliers : 10h à la Bourse du travail rue des 21 appelés
- Aulnay-sous-Bois : 10h à la Bourse du travail 19 rue Jacques Duclos
Manifestation francilienne : rendez-vous à venir
Défendons le service public
Tract de SUD éducation 93 - Télécharger le pdf
Le ministre de la fonction publique, Guillaume Kasbarian a annoncé que le Gouvernement amenderait le projet de loi de finances afin de :
- porter de un à trois le nombre de jours de carence en cas d’arrêt maladie des fonctionnaires ;
- diminuer de 10 % la rémunération des arrêts-maladie.
Cette déclaration, laissant entendre que les personnels s’arrêteraient par confort, sonne comme une énième provocation de la part du gouvernement qui s’entête dans sa politique de destruction des droits sociaux.
Nous dénonçons par ailleurs cette nouvelle stratégie de division entre travailleur·ses du public et travailleur·ses du privé car dans de nombreux secteurs, la carence est prise en charge par les complémentaires. A rebours de cette logique nous tenons à réaffirmer notre ferme opposition
à l’existence de carence dans le privé comme dans la fonction publique.
Augmenter le nombre de journées de carence et diminuer la rémunération des personnels en congé maladie constituent deux mesures profondément injustes dont il faut également souligner la dimension validiste et sexiste.
Nous demandons la mise en œuvre d’un véritable chantier de l’amélioration des conditions de travail et un investissement massif dans le service public d’éducation comme dans tous les autres services publics !
Public, privé, solidarité !
Éducation. Les annonces récentes de la ministre de l’éducation sont inacceptables. Ces mesures
sanctionnent les élèves en difficultés scolaires pour les exclure du système éducatif (obtention
obligatoire du brevet pour aller au lycée), elles nient notre liberté pédagogique (manuels
labellisés subventionné pour les écoles en éducation prioritaire et rurales). En parallèle, on supprime 4000 postes d’enseignant.es au nom de l’austérité !
Rail. L’ensemble des cheminot.es de TER, Transilien et Intercités seront concerné.es par la concurrence. Pour alimenter le Fond de concours, la SNCF pourrait filialiser son activité TGV. Le plan de discontinuité de Fret SNCF conduira à sa liquidation au 1er janvier 2025, à la création de 2 filiales et à l’ouverture du capital dès 2026. L’objectif de privatiser 15 lignes TER dans la région Grand Est, montre que la privatisation concernera aussi les agents de Réseau.
Santé. Les réductions du budget et de personnel mettent en péril la qualité des soins pour les patient·es. La fermeture de services et la centralisation des soins éloignent les patient·es des structures de santé. Enfin, les soignant·es méritent des conditions de travail respectueuses et des salaires décents !
Le gouvernement porte un projet budgétaire d’austérité qui pèsera sur la majeure partie de la population tandis que la minorité la plus aisée continue de refuser de participer à l’effort de solidarité ! Grève et manifestation le jeudi 5 décembre !
Jour de carence, salaires, conditions de travail, le mépris, ça suffit ! Toutes et tous en grève le 5 décembre
Communiqué de l'intersyndicale éducation - Télécharger le pdf
La colère est grande dans l’Éducation nationale. Le ministre de la Fonction publique, Guillaume Kasbarian, tient un discours qui relève du fonctionnaire bashing et multiplie les contrevérités. Nous le rappelons avec force : les personnels de l’Éducation nationale ne sont pas plus absents que dans le privé. Le passage de 1 à 3 jours de carence et la baisse de l’indemnisation de l’arrêt maladie sont des mesures punitives comme si les fonctionnaires étaient coupables d’être malades alors même que les gouvernements successifs portent une lourde responsabilité dans la dégradation de leurs conditions de travail et, en définitive, de leur santé. Cette baisse du traitement pénalisera les agents, tout particulièrement celles et ceux en situation de précarité, mais aussi davantage les femmes.
Jours de carence, diminution de l’indemnisation de l’arrêt maladie, suppression de la GIPA, gel de la valeur du point d’indice et absence de mesure salariale pour les agents dans le budget 2025 : le gouvernement stigmatise nos collègues, et dans le même temps organise la dégradation de notre pouvoir d’achat.
Cette absence de revalorisation et même de considération ne peut qu’aggraver la crise de recrutement qui persiste dans l’Éducation nationale et fragilise le service public d’Éducation. La ministre Anne Genetet assume un renforcement du Pacte, alors même qu’il n’est en rien une mesure de revalorisation. Au contraire, il participe à l’alourdissement de la charge et du temps de travail Car, n’en déplaise à un ex-président de la République, les professeurs travaillent, plus de 40 heures par semaine, le week-end et pendant les vacances scolaires. Ils font tenir à bout de bras, avec les autres personnels de l’Éducation nationale, une École publique déjà exsangue du fait des coupes budgétaires et des politiques menées. Les 4 000 suppressions de postes annoncées vont encore dégrader le quotidien de nos collègues dans les écoles, collèges et lycées. L’École publique est à un point de bascule, ces mesures vont la pousser dans le vide.
Nos organisations FSU, UNSA Éducation, CFDT EFRP, CGT Educ’action, SNALC, SUD Éducation dénoncent cette politique brutale qui saborde les services publics. Nous dénonçons également la multiplication des propos méprisants contre les personnels de l’Éducation nationale qui ne se sont pas engagés dans ces métiers pour être des punching-ball et alimenter le buzz politico-médiatique.
Nous appelons les personnels à se mettre en grève jeudi 5 décembre pour une première journée de mobilisation. Nous exigeons le retrait des mesures Kasbarian, la suppression du jour de carence, le rétablissement de la GIPA, une revalorisation du point d’indice et la suppression du Pacte. Tous les personnels doivent être revalorisés, sans contreparties et un vrai statut doit être créé pour les AESH. Les suppressions de postes doivent être annulées, des postes doivent être créés pour diminuer les effectifs dans les classes et pour améliorer les conditions de travail de tous les personnels.
Dès maintenant, nous appelons les collègues à se réunir pour s’informer, préparer la grève et toutes autres modalités d’actions pour dire stop, et discuter des suites. La participation de chaque collègue sera décisive : c’est bien par une mobilisation massive dès le 5 décembre que nous pourrons peser, inscrire les actions dans la durée... et gagner !
L’intersyndicale se réunira à la suite du 5 décembre pour discuter des suites de la mobilisation.
Mobilisation sur l’ensemble du territoire le 5 décembre
Communiqué de l'intersyndicale Fonction publique - Télécharger le pdf
Les organisations syndicales CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC et FA-FP appellent les agent·es de la Fonction publique à une journée d’action, de rassemblements, de manifestations et de grève sur l’ensemble du territoire le 5 décembre 2024.
Répondant à la demande de l’ensemble des organisations syndicales représentatives de la Fonction publique, Guillaume Kasbarian ̶ ministre de la Fonction publique, de la Simplification et de la Transformation de l’action publique ̶ a été contraint de nous accorder une audience le jeudi 7 novembre dernier.
Les organisations syndicales ont obtenu l'abandon de la suppression des catégories C, B et A de la fonction publique envisagée au titre du projet de loi dit « Guerini ». Le ministre s'est aussi engagé à rediscuter de son projet « d'agenda social ».
Force est de constater que Guillaume Kasbarian n’a pas répondu à la plupart des autres propositions et revendications portées par les organisations syndicales.
C'est pourquoi nous en appelons à une première journée de mobilisation sur l’ensemble du territoire, le 5 décembre 2024, y compris par la grève et la manifestation.
Une journée pour que le ministre renonce :
- aux 3 jours de carence dans la fonction publique,
- à la diminution de l’indemnisation des jours d’arrêt maladie,
- au non-versement de la Gipa.
Dans le même temps, nos organisations syndicales appellent les agent.es de la fonction publique, fonctionnaires et contractuel.les, à se mobiliser pour notamment :
- des moyens budgétaires à la hauteur des missions des services et des politiques publiques,
- des créations d'emplois partout où c'est nécessaire et l’accès à l’emploi titulaire des agents contractuels,
- l'augmentation de la valeur du point d'indice au titre de l'année 2024 et des années suivantes et des mesures salariales générales,
- la refonte des grilles indiciaires,
- l'égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes,
- l'abandon des orientations du projet de loi dit « Guerini ».
Nos organisations syndicales conviennent de se revoir après cette journée de mobilisation et de grève.