Le 22 septembre 2021 des enseignantes de la circonscription Saint-Denis 3 étaient réuni·es pour une réunion de travail dans le cadre des 18 heures annuelles dédiées aux animations pédagogiques dans le 1er degré. À l’issue de celle-ci, deux militant·es de SUD éducation 93 ont pris la parole avec l’autorisation des Conseillères Pédagogiques de Circonscription animant la réunion.
Le 8 octobre, Geoffrey et Camille découvrent un courrier du DASEN faisant suite à cette intervention, les menaçant de sanctions disciplinaires « si de tels agissements venaient à se reproduire ». Il évoque de façon diffamatoire la forme de la prise de parole de nos camarades, mais aussi le fond en qualifiant l’intervention d’« erronée » et en remettant en cause la possibilité de remplacer les animations pédagogiques par des réunions d’informations syndicales (cf. circulaire n° 2014-120 du 16-9-2014)
Faut-il en déduire que le DASEN souhaite interdire aux syndicalistes de s’adresser à leurs collègues ? Souhaite-t-il en valider le contenu en amont ? Que craint-il donc pour vouloir ainsi museler notre syndicat ?
Cette prise de parole de deux responsables syndicaux disposant de mandats (Geoffrey est représentant au CTSD et Camille était représentante en CHSCTD jusqu’à la fin de l’année scolaire dernière) s’intègre non seulement dans le droit mais constitue la pratique syndicale la plus élémentaire.
Après les mutations d’office prononcées contre plusieurs militant·es du syndicat, au collège République comme à l’école Marie Curie de Bobigny, notre syndicalisme est une nouvelle fois de plus visé.
SUD éducation 93 continuera à s’adresser à l’ensemble des collègues par le biais de tracts, de lettres d’informations, de bulletins mais aussi de prises de paroles et d’heures d’information syndicales.
SUD éducation 93 soutiendra toutes celles et tous ceux qui sont victimes de répressions anti-syndicale.